Les élèves du CEM Hamida, certainement l’établissement du moyen le moins doté en moyens dans la commune de Boghni, ont enclenché depuis jeudi dernier un mouvement de protestation en décidant de boycotter les cours. Hier les collégiens ont poursuivi leur grève, puisque pour eux rien n’a changé quant aux conditions d’accueil qui règnent dans les classes. Celles-ci, signalent-ils sont dépourvues de moyens de chauffage en dépit de l’existence d’une chaudière, qui devait subir des réparations puisqu’une enveloppe a été allouée à cet effet. Toutefois, selon une source proche de cet établissement scolaire, “l’opération programmée depuis le mois d’août n’a pas été encore achevée en raison de la lenteur des travaux.” De ce fait, la colère exprimée par les élèves est légitime, surtout durant cette période hivernale, caractérisée ces jours-ci par une baisse sensible des températures. Pis encore, même le problème de l’étanchéité n’a pas été réglé, selon toujours notre source, du fait de l’infiltration des eaux pluviales dans les classes.
Cette situation devrait en principe interpeller à temps la direction du CEM et les personnes chargées du suivi des travaux de réfection entamée cette année. En outre, les parents d’élèves ont leur part de responsabilité du moment qu’à ce jour, ils n’ont pas pu constituer un cadre pour défendre les intérêts de leurs enfants. En tous les cas, le chef de daïra de Boghni s’est déplacé dans la matinée pour s’enquérir de la situation, reste à savoir si des décisions fermes ont été prises pour mettre fin au calvaire des élèves et de leurs enseignants.
M. Haddadi