Lorsque au printemps dernier l’Agence foncière de Lakhdaria avait désigné un agent pour assurer le suivi des projets de construction de logements LSP, les souscripteurs, grâce à cet agent, recevaient toutes les informations concernant leur investissement.
L’agent en question était installé dans l’ancienne mairie de Aomar-Gare, sa tâche consistait à adresser des P-V à son organisme employeur sur l’état d’avancement des travaux, et par là même à renseigner les souscripteurs de ces logements des localités concernées à savoir Aomar, Lakhdaria et Kallous. Ce contact entre l’administration et les intéressés dira un souscripteur de Lakrarib “permettait de signaler, par le biais de cet agent, les nonchalances et les arrêts, remarqués sur les sites.” Une initiative aussi par laquelle les acteurs engagés comblaient “le vide des correspondances portant sur l’évolution de l’entreprise, à l’exemple cite cet investisseur des échanges d’informations ayant suivi le ralentissement dû à la montée des prix des matériaux de construction.”
Une présence donc rassurante de ce fonctionnaire qui traduisait la volonté des pouvoirs publics d’insuffler un nouveau souffle aux projets en souffrance aussi bien à Aomar, Lakrarib, qu’à Kallous. Cependant signale le même interlocuteur “cet agent ne joue plus ce rôle intermédiaire, on ne le voit plus, et son bureau est attribué à d’autres fins.” Une absence qui se fait ressentir : de la sorte les bénéficiaires qui accédaient à l’information les concernant dans leur chef-lieu de la commune, sont selon le même souscripteur “contraints maintenant de se déplacer jusqu’a l’Agence foncière de Lakhdaria.”
Le programme LSP, un produit destiné aux ménages à petits revenus est remarquablement présent dans la commune d’Aomar, Lakrarib et Kalous, lesquelles ont bénéficié respectivement de 155, 118 et 163 logements, soit 436 pour les 3 localités.
A. Chérif