Dans nos éditions des 7 et 8 novembre dernier, nous avions rapporté, en page quatre, l’information relative à la distribution de 30 logements de fonction octroyés à tous les cadres de l’Education par la wilaya de Bouira.
Les bénéficiaires, particulièrement ceux de M’chedallah, en dépit de l’arrêté d’octroi qui date pourtant du 1er octobre 2008, n’ont toujours pas reçu leurs clefs. Ils se disent victimes des lenteurs bureaucratiques au niveau de l’OPGI locale qui détient ses fameuses clés de ces logements promotionnels situés à Chorfa, ils se déclarent également optages des caprices des services des Domaines, direction locale.
En effet, c’est à cette dernière que revient le dernier mot après évaluation desdits logements et établissement d’un bail de location.
« Une opération banale, en apparence, mais qui prend, mine de rien, plus de deux mois ! » fulmine un bénéficiaire qui ne comprend pas ce retard inexpliqué avant d’ajouter : « Imaginez que je n’ai pas de toit où abriter ma famille ! Avec un froid aussi glacial que l’attitude de ces deux services, dits publics, je risque de ne pas survivre jusqu’à l’octroi de cette maudite clef ! » En guise de conclusion, il ironise : « Si c’était des logements à construire, ils seraient déjà prêts ! »
De son côté, l’OPGI affirme attendre le quitus des domaines pour établir un procès-verbal de remise de clefs. Les Domaines, eux, rejettent la responsabilité du retard sur leur direction de Bouira laquelle tarderait à renvoyer la fiche d’évaluation.
Un simple papier à signer et à retourner prend un temps indéfiniment long ! Alors qu’il aurait pu être signé sur place à M’chedallah en deux minutes ! Mais comme dira un des bénéficiaires : « Pourquoi faire simple lorsque l’on peut faire compliquer ? »
C’est le principe adopté par la plupart des services publics malheureusement plus enclins à la bureaucratie qu’à la célérité ! De leur côté, les concernés se disent surtout déçus (et pas en colère) par tant de lenteur inexpliquée et gratuite pour une simple histoire de papier à signer ! Pour le reste, il ne faut pas attendre des miracles !
B. Hakim