Pourtant avec un effectif qui ferait pâlir de jalousie le plus optimiste des entraîneurs, ni le compartiment offensif –resté le plus souvent amorphe– ni celui du milieu de terrain n’ont réussi à inquiéter ces Marocains venus se défendre. D’ailleurs, le seul but de la JSK inscrit par Coulibaly à la 20 ‘ renseigne sur les opportunités créées par les Kabyles pour s’assurer une marge sécurisante en prévision du match retour prévu pour le 24 du mois courant.
En première mi-temps, alors que l’on s’attendait à ce que les poulains de Lang allaient imposer leur jeu devant cette équipe marocaine loin d’être un foudre de guerre, seuls quelques éléments ont réussi à se distinguer à l’image de Tayeb Marocci, esseulé, Meftah ne sachant qui servir et Chaouchi, très sollicité et heureusement perspicace.
Et en seconde période, alors que les Canaris menaient pas la plus petites des marges, les visiteurs se sont mis en position de maîtres des lieux en accaparent le milieu de terrain. S’ensuivit alors un climat de non-sportivité et l’arbitre tunisien Salim Jdidi a dû user de son sifflet en distribuant des cartons à tout-va.
C’est ainsi que le défenseur Mohamed Meftah a dû en recevoir suite à une intervention musclée à l’encontre de Mustapha Alaoui, puis ce fut au tour du gardien des FAR, El-Djarmouni à la 37’.
Quant à la prestation des hommes de Lang, il va sans dire que ce dernier, qui comptait beaucoup sur cette rencontre pour faire son baptême du feu, n’a pas eu droit à une entrée en matière. Ce dernier qui avait annoncé que de nouvelles têtes allaient faire leur entrée à l’occasion de ce match, comme Hocine Achiou, que les spectateurs attendaient sûrement, n’a apporté aucun lifting à cette équipe de la JSK devenue méconnaissable.
Ferhat Zafane