Cap sur la sauvegarde du patrimoine

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S’il est vrai que ce genre de manifestations devait figurer dans les objectifs de telle ou telle association, il ne faudrait pas quand même se limiter à cet objectif”, nous a dit l’un des fondateurs de l’association que nous évoquons. “Nous avons certes lancé des bases pour les jeunes. Maintenant, il est temps qu’ils se prennent en charge.

Je vous citerai l’exemple des acteurs qui avaient bien réussi à jouer la pièce théâtrale Blanche-Neige et les sept nains en tamazight. Ils sont tous devenus des adultes, mais ils n’ont pas pu continuer car ils ne peuvent plus voler avec leurs propres ailes.

Il ne faut pas assister tout le monde. L’objectif est de former, et ceux qui sont formés doivent prendre le relais”, a-t-il poursuivi. Notre interlocuteur Mohamed Seddiki car c’est de lui qu’il s’agit voit que la façon de gérer les associations devrait changer.

“Même au niveau des subventions accordées ici et là, il faudrait prendre le paramètre de création et de prise d’initiative comme élément essentiel dans l’octroi de cet argent.

En d’autres termes, ne pas se limiter au programme présenté, mais à la qualité et à l’originalité”, a-t-il enchaîné.

Interrogé sur les activités de son association, il nous a répondu que c’était la routine. Par ailleurs, il nous a parlé de son projet qui consiste à collectionner les objets du patrimoine.

“Pour le moment, nous avons pu amasser plus de deux cents poteries et d’autres objets. Nous accordons aussi une grande importance pour les écrits sur notre région.

Mais, il faut dire que nous rencontrons de grands problèmes car les mentalités ne sont pas les mêmes chez tous.

Allez-y convaincre quelqu’un à vous remettre un objet. Comme nous manquons d’espace, nous réitérons notre appel aux élus de trouver un local qui servirait de petit musée pour la collection de tous ces objets qui disparaissent de jour en jour. Il faut sauvegarder ce trésor”, a-t-il estimé. Quant au troisième festival du théâtre pour enfants, il risque de ne pas avoir lieu parce que le principal initiateur de cette manifestation culturelle qui a tant réussi trouve que les moyens financiers ne leur permetraient pas d’organiser un tel rendez-vous.

Par ricochet, notre interlocuteur lance un appel à tous les concernés de mettre la main à la pâte surtout en ce qui concerne le financement.

Amar Ouramdane

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