Ce “mégaprojet” sera installé en grande partie sur le terrain du parc communal.
Dans une pétition adressée à toutes les autorités concernées de près ou de loin, les habitants dénoncent l’entêtement des autorités chargées de ce projet, conçu manifestement à l’encontre des règles minimales urbanistiques.
Ils énumèrent les retombées négatives d’une construction mitoyenne aussi importante alors que la densité est déjà élevée, sur cette descente en aval du lycée Illouli, accueillant 36 et 40 logements dans un espace réduit et pentu.
Il n’y a aucun espace vert, aucune aire de jeux pour les jeunes et moins jeunes.
Les habitants, qui se disent inquiets à juste titre, signalent les risques évidents qu’induirait un tel projet en cas de séisme, les citoyens, n’ayant plus où fuir, seraient cernés par les bâtiments placés les uns à côte des autres, Ils relèvent aussi qu’il n’y a pas d’espace prévu pour le stationnement de véhicules pour un aussi grand nombre d’habitations.
Par ailleurs, la hauteur des bâtiments projetés atteignant jusqu’à 22 mètres, il s’ensuivra que les logements actuels seront totalement privés de soleil, avec les retombées sanitaires que l’on devine, s’agissant déjà d’un micromilieu humide et froid.
A Larbâa Nath Irathen, les bâtiments s’amoncellent les uns à côté des autres.
Il y a une véritable course aux assiettes foncières qui se raréfient au fil des années au point de devenir le nœud d’étranglement du développement infrastructurel.
Mais les habitants des
36-Logements signalent qu’il n’est pas raisonnable de solutionner un problème en en créant d’autres. Ils revendiquent l’arrêt de ce projet controversé, qui de surcroît “mord” étrangement sur l’assiette du patrimoine communal.
M. Amarouche
