Le marché du véhicule neuf a accusé une nette fluctuation à la baisse ces dernières semaines à Akbou. La tendance est affichée par tous les concessionnaires installés dans la région.
La marge de réduction des prix vacille entre 6 millions et 35 millions de centimes, selon les gammes et la cylindrée du véhicule.
Certains concessionnaires préfèrent ne pas répercuter sur le prix de vente, la nouvelle taxe sur les véhicules neufs introduite par le gouvernement, en rognant ainsi sur leurs marges bénéficiaires.
Même les partenaires bancaires sont parti prenante dans cette opération de séduction. Les taux d’intérêts pour le crédit auto, qui tournait autour de 10%, sont tombés très bas avec, en prime, un prêt de 50 millions sans intérêts.
En somme, des banques commerciales qui ne font pas commerce de leurs capitaux. Les concessionnaires qui nous ont dit avoir enregistré une augmentation du volume des transactions, jurent par tous les saints que les remises consenties n’ont aucun rapport avec la crise qui secoue le marché du véhicule en Occident. “Nous ne sommes pas touchés pour le moment”, clame un concessionnaire qui anticipe une reprise des cours dès janvier 2009.
N. Maouche
