“Notre objectif immédiat reste la formation”

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La Dépêche de Kabylie : Pouvez-vous nous présenter l’EJA ?

E. H. Bennaï : L’EJA est une section de handball qui a été créée en 2006, où j’étais président jusqu’en 2008 et où il y avait une autre assemblée générale élective— Mandat olympique achevé oblige — les membres de l’AG m’ont réélu à la tête de cette équipe.

Actuellement, nous avons trois catégories : l’école, les benjamins et les minimes dans les deux sexes, notre but immédiat, c’est la formation.

Quels sont les moyens dont dispose le club actuellement?

Pour vous dire la vérité, comparativement à la saison écoulée, cette année, c’est encore mieux. Déjà au tout début de la saison en cours, l’APC nous avait octroyé une subvention de cinq millions, plus un autre bon de la même somme, pour l’achat du matériel. Je n’oublierai pas de remercier M. Youcef BenkaÏd qui nous a offert quatre millions pour l’achat de tenues. En plus de cela la DJS et la wilaya nous ont octroyé 10 millions chacune.

Qu’en est-il du staff technique ?

Cette année, on a réussi à s’attacher les services de Abdelhak Mchidi, l’ex-coach de l’OSEK qui a débuté avec nous à l’intersaison. “Al Hamdoullah”, les deux résultats sont encourageants, même si je dois avouer que face au NCB, un champion de wilaya, on a perdu, mais face à Jijel, on a gagné sur le score de trois sets à zéro.

Votre objectif dans le moyen et le long termes ?

Notre but, c’est d’arriver à avoir une équipe seniors, comme toutes les autres équipes de la wilaya et de l’Algérie. Il ne faut pas oublier qu’Amizour avait autrefois une équipe seniors qui jouait en Nationale 2, mais, faute de moyens, elle a été dissoute. Avec la création de l’EJA, je pense que le volley aura sa place dans notre commune, d’autant plus que ce n’est pas la pâte qui manque.

On a remarqué que votre club ne dispose pas de moyens infrastructurels qui lui permettaient de sortir de sa coquille au sens propre du terme… Qu’en est-il au juste ?

C’est le handicap majeur, surtout en cette période d’hiver ou on doit recevoir nos adversaires dans d’autres salles de la wilaya. Le volley n’est pas fait pour être pratiquer sous la pluie. Mais cette situation ne durera pas puisque à partir du printemps on pourra recevoir ici à Amizour.

On vous laisse le soin de conclure…

Amizour est une commune de 39 000 habitants, et ce n’est pas évident qu’elle ne possède pas une salle omnisports, contrairement à d’autres communes de la wilaya.

Je lance un appel à la DJS de Béjaïa de se pencher attentivement sur le cas de notre commune en la dotant d’une salle omnisports. <Je remercie au passage certains sponsors qui nous ont donné leur accord de nous venir en aide.

Entretien réalisé par R.M.

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