Vibrant hommage au cinéaste Youcef Bouchouchi

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La famille et les amis de Youcef Bouchouchi de même que la grande famille du septième art algérien : Ahmed Rachedi, Ammar El Aaskri, Belkacem Hadjadj, Moussa Haddad, Said et Mohamed Hilmi, Laarbi Zekkal,.. et d’autres, n’ont pas raté le rendez-vous pour parler de Youcef Bouchouchi, son parcours ainsi que de l’actualité du cinéma algérien.

«Je suis ému, je viens de rencontrer des amis que je n’ai pas vu depuis 20 ans», c’est ainsi que Youcef Bouchouchi exprimera son plaisir et sa joie de voir la grande famille du cinéma algérien réunie autour de lui pour cet hommage.

L’hommage a été précédé par la présentation d’un long films historique du cinéma dans le monde, interrompu par le réalisateur «Ahmed Rachdi» lequel a rappelé que l’assistance est là pour parler du parcours de Youcef Bouchouchi et le féliciter.. «On n’a pas besoin de cours sur le cinéma mondial aujourd’hui», a-t-il signalé.

Said Hilmi a fait revivre au public de vieux bons souvenirs partagés avec Youcef Bouchouchi : «Je l’ai connu à 17 ans, on a rêvé ensemble… comme le temps passe… !” Puis dépité il se désolera à propos des autorités en charge du cinéma et de la culture : «lls nous ont mal gérés !», a-t-il déploré.

Son frère Mohamed Hilmi ajoute, pour sa part : «Youcef Bouchouchi, en sa qualité de créateur a bien servi la caméra, c’est un cinéaste libre et aventurier, c’est l’un des premiers à avoir créé une agence artistique de l’audiovisuel..»

L’hommage a été, par ailleurs, une occasion pour parler de l’actualité du cinéma algérien. Ainsi, l’intervention du cinéaste Amar El Askri d’un ton nerveux et exaspéré reflétant sa passion du cinéma, a posé la question de savoir «où est le cinéma algérien ? Nous accusons à ce jour, les forces coloniales, alors que l’Algérie disposait de centaines de salles de cinéma après l’Indépendance, qu’en reste-il aujourd’hui ?»

De son côté, le réalisateur d’El Manara, Belkacem Hadjadj, a plaidé pour un travail de réconciliation entre la société algérienne et la culture, à travers le projet d’un cinéma comme complément pédagogique et comme une branche a étudier dans les instituts.

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