Prévu avant-hier jeudi,prés la cour pénale de Boumerdès, le traitement de l’une des plus importantes affaires de la session criminelle actuelle a été finalement reportée pour le 08 janvier 2009.
Il s’agit du procès de 38 personnes-vingt-quatre femmes- impliquées dans l’affaire de transfert d’armes à feu du Maroc vers l’Algérie pour le compte de hordes sanguinaires affiliées à l’ex-GSPC.
Le report de l’examen périodique de cette affaire est motivé, a-t-on indiqué, par l’absence des avocats de deux prévenus parmi les 38 mis en cause, inculpés d’accointances avec l’émir de la zone II de l’ex-GSPC,du nom de Zohir Harrag, alias Sofiane El Fassila. Le chef sanguinaire a été abattu en compagnie de quatre autres acolytes lors d’une embuscade militaire, Pour rappel, début octobre 2007,près de Boghni. Mais les faits de la dite-affaire criminelle reportée déjà par deux fois en moins d’une année, se sont produits le 11 octobre 2006.
Ce jour-là une patrouille de l’ANP a abattu dans la région de Ghardaïa, précisément à Berriane, deux terroristes, après avoir immobilisé leur véhicule de type Hunday.
A l’intérieur de cette voiture, les militaires avaient trouvé, selon l’armée de renvoi, 16 fusils d’assaut de type kalachnikov. Les investigations des services spéciaux de sécurité auront promis, alors, de mettre la main sur plus d’une trentaine d’individus impliqués dans une affaire d’acheminement d’armes à feu de la frontière marocaine vers l’Algérie. L’un des inculpés a avoué, selon l’acte d’accusation, qu’il avait connu Sofiane El Fassila, quelques année auparavant, dans la prison d’El Harrach. Une fois remis en liberté dans le cadre de la politique de Concorde civile, l’inculpé a, sur instruction de Sofiane El Fassila (lui-même bénéficiaire des mesures d’extinction de peine), pris attache avec le nommé Bakri résidant à Oran pour l’achat de 20 armes automatiques coûtant chacune 15 millions de centimes, en plus de 150 balles. Cet arsenal de guerre sera acheminé vers de nombreux maquis de Kabylie, a-t-on indiqué.
En 2001, le même mis en cause et trois acolytes originaires de Bordj Ménaiel et Cap-Djanet, ont acheté pour l’ex. GSPC 3000 cartouches et une importante quantité de chargeurs, Une année plus tard il y eut aussi l’acheminement de 2000 balles réelles vers la contrée précitée.
Les 38 mis en cause seront jugés, le 08 janvier prochain a-t-on prévu, pour d’autre chefs d’inculpation : trafic de drogue, falsification de faux et usage de faux. La nationalité de Bakri, un des principaux éléments de la bande criminelle n’est pas encore connue, avec précision. Est-il Algérien, marocain, ou Malien ? s’interroge-t-on.
Salim Haddou.
