Recasement en cours

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L’opération de recasement des familles de la cité de stade est entrée dans sa phase finale de concrétisation depuis le mardi 13 décembre 2008. Une équipe technique du service urbanisme de l’APC que supervise un adjoint au maire, et néanmoins président de la commission sociale de l’APC, veille quotidiennement au déménagement des familles vers leurs nouveaux logements situés juste en face du lieu où est implantée la cité actuelle au grand soulagement des familles consentantes. En effet, certains ménages rechignent encore à rejoindre leurs nouvelles demeures en prétextant l’exiguïté des logements vers lesquels ils sont affectés et aspirent à être logés autrement. Une responsable de la mairie nous a affirmé que l’opération de recasement sera menée jusqu’à son terme final et ce conformément à la volonté des hautes autorités de l’état d’éradiquer l’habitat précaire. Un engin de l’APC, un case, dérase toute habitation quittée. Pour rappel, cette cité a vu le jour au lendemain de l’indépendance du pays, elle a été construite pour accueillir des citoyens dont les maisons ont été détruites pendant la guerre de libération nationale. Ces derniers ont préféré se loger autrement et cette cité a été délaissée, cependant, des administrations publiques ont commencé à affecter des logements à leurs employés dont certains ont préféré s’installer ailleurs, vu que la cité n’offrait aucune commodité de vie. La pénurie de logements au milieu des années soixante dix et l’attrait économique qu’exerçait la ville, notamment par l’apparition du salariat, sur les régions limitrophes a généré un exode rural massif des populations rurales qui ont élues domiciles dans cette cité dans l’espoir de se voir attribuer des logements. Malheureusement le temps passait inexorablement, la population de la cité croissait et les autorités n’ont pas daigné apporter les solutions adéquates au moment opportun. Depuis que l’état affiche une volonté d’éradiquer l’habitat précaire, cette cité a toujours était à l’ordre du jour, la complexité de la situation empêchait une entente entre les pouvoirs publics et les habitants de cette cité.

Alors que les uns avançaient des arguments quant au nombre de logements disponibles, les autres demandaient à être logés dans des conditions normales et certains revendiquent même une sorte de droit de sol vu qu’ils y sont nés. Finalement le pragmatisme l’a emporté sur les uns et les autres.

Les autorités ont commencé à attribuer des logements aux familles consentantes en attendant de trouver une solution en mesure de satisfaire les exigences des autres sans pour autant léser les autres citoyens de leurs droits d’accès au logement. Le nombre de logements OPGI affectés au délogement de ces familles dépassent actuellement la centaine alors qu’il n’était que de 88 logements au départ ce qui prouve que les pouvoirs publics ont consentis des effort certains pour résoudre cet épineux problème comme c’est d’ailleurs le cas des dix huit familles de la cité GMS qui ont été recasées il y a peu de temps dans la cité de la caserne.

La commune d’Akbou dispose actuellement d’un lot de quelques cinq cents logements sociaux en attente d’être distribués et beaucoup de citoyens sont impatients.

B. Sadi

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