Diffusion hier des premières émissions de la Radio régionale

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On apprendra qu’une bonne partie de l’est de Médéa sera ainsi couverte, de même que le sud de la wilaya de Tizi-Ouzou et le nord de Djelfa. Cette station de radio a commencé à émettre sur 103.6 et 109.6 ondes FM avec pour premiers invités, M Azzedine Mihoubi ainsi que le wali de Bouira qui ont tenu une allocution en direction des nouveaux auditeurs de cette radio.

Ce lancement qui coïncide avec Awal Mouharram de l’an 1430 a été l‘occasion pour les intervenants de souhaiter leurs vœux pour cette nouvelle année.

Dans la foulée, le wali de Bouira ne manquera pas de souligner la date du 12 janvier correspondant avec Yennayer, Nouvel An berbère et souhaiter une bonne année aux auditeurs. Dans un autre studio, un poète arabophone était l’invité d’une émission littéraire. Après avoir visité les locaux du siège de la radio et pris connaissance des programmes diffusés le cortège ministériel s’est dirigé vers le nouveau siège de l’APS pour son inauguration. Aux alentours de 11h00, c’est à l’hôtel Nassim de Bouira que le secrétaire d’Etat à la Communication s’est longuement étalé sur le rôle des radios locales devant un parterre de journalistes. Le premier responsable chargé du secteur de la Communication tiendra avant tout à mettre en exergue que sa venue à Bouira n’était pas pour inaugurer la radio régionale, mais juste pour son lancement. Une nuance qui en dit long sur l’éventuelle visite du premier magistrat du pays qui devrait vraisemblablement se déplacer prochainement dans la wilaya de Bouira, et procéder par la même, à l’inauguration de la radio régionale.

En soulignant que l’heure de l’analogique était comptée et que les nouvelles technologies adoptent désormais le numérique, M Mihoubi évoquera le lancement prochain de deux nouvelles chaînes de télévision dont celle en tamazight. L’orateur soulignera également à l’intention des gens de la presse de faire preuve de professionnalisme dans l’exercice de leurs fonctions en ne tombant pas dans le piège de la diffamation. “Cela pour éviter le délit de presse” dira M Mihoubi. A la question d’un confrère qui l’interrogeait sur les correspondants et journalistes exploités par leurs directeurs de publication, le secrétaire d’Etat répondra : “Si des personnes exerçant dans la presse ne sont pas payées, ils n’ont qu’à changer d’employeur.”

Hafidh B.

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