Aït Menguellet pour animer la soirée du 31

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De Tamanrasset, Amar Chekar

Le Festival de la musique et de la chanson amazighes qui se tient à Tamenrasset du 25 au 31 décembre 2008, connaît des hauts et des bas à l’instar d’autres festivals, malgré l’activité qui continue depuis son inauguration. Les insuffisances techniques manquaient dès la première journée de l’inauguration, d’où l’annulation de la représentation du tout premier groupe de Béjaïa, entre autres la troupe Eclispse, troupe Ould Slimane, troupe Chachnak de Tizi Ouzou, la troupe Ithrane de Bordj Bou Arréridj, troupe Algorythme de Jijel, troupe Assirem de Boumerdès, qui devait se produire le jeudi 25 décembre, et fut reporté au mardi 30 décembre, ce qui se répercutent d’une manière ou d’une autre sur l’organisation du festival. Selon les citoyens, Tamenghasset en tamazight, (Tamanrasset actuel), est le synonyme d’une espèce de mouche en couleur qui vivait dans la localité dans le temps des ancêtres, a fait la joie du public local et des participants de part son climat, les routes et l’immobilier qui donne l’image d’une wilaya qui s’accroche coûte que coûte au dévelopment local: le tarif de la course (taxi) sur un rayon de 1 a 7 km,si l’on imagine l’importance de l’accueil touristique en matière de transport, où le bus urbain est quasiment inexistant, sauf en dehors de la ville vers d’autres communes comme abaissa qui se situe à 80 km, qui est la plus proche du chef du centre de la wilaya. Par ailleurs, l’on enregistre des activités plus au moins riche en, conférences sur le patrimoine immatériel de la région tout au long du festival, dont la conférence de presse organisée lundi passé avec Lounis Ait Menguellet et Djamel Allam, pour débattre sur un bon nombre de questions relative au festival de la musique et la chanson amazighes, le piratage, le rôle de L’office national des droits d’auteurs (ONDA), l’évolution de la chanson amazighe, qui feront dire à Djamel Allam dans sa communication dans les coulisse que « le plus’important c’est ce qui se déroule dans le festival surtout, avant la présence de Lounis et Djamel », ce qui laisse dire que l’événement se crée aussi avec des noms et des valeurs, mais sans jugement de valeurs, tant que la vie humaine, réside dans l’action au service du pays et de sa culture au delà des considérations secondaires. Au cours de ce festival, pas moins de 18 troupes sont venues des 13 wilayas qui ont participé à cette fête, ont pour objet la sélection des lauréats et l’animation culturelle et artistique dans le cadre de l’institutionnalisation du festival à Tamanrasset, qui sera désormais annuel, et qui nécessite des efforts sur tous les plans, notamment l’organisation et la mise en valeur des valeurs intrinsèque des artistes locaux, mais aussi la rencontre des différentes cultures et traditions du pays, ô combien importante sur le plan du développement socio culturel et économique selon les avis recueillis dans cette wilaya du grand sud algérien, d’où l’exemple salutaire de certains citoyens qui ont rendu leurs terre en véritable terre agricoles, qui change l’image du désert en terre fertile, d’où la richesse intellectuelle, culturelle, l’attachement à la terre, mais aussi et surtout l’amour du pays et de l’engagement pour servir au lieu de se servir. Sollicité à donner son point de vue sur la disponibilité de l’administration, un citoyen dira « plus on s’éloigne d’Alger, et plus la bureaucratie augmente ».

Ce qui n’est pas faux, ni totalement juste, du moment que le rôle de l’homme est à toute construction et développement de la culture d’échange de connaissances et d’expérience, d’où l’importance du festival de la musique et de la chanson amazighes, qui fait valoir sienne a Tam.

En outre, un budget de 2,2 milliards de centime, a été accordé à cet événement culturel et artistique. Le gala de Lounis Aït Menguellet est prévu pour la soirée du 31 décembre 2008 au théâtre de Tamanrasset.

A.C.

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