Elle n’est pas passée inaperçue cette opération menée par les ouvriers de la voirie de la commune de Maâtkas. Les chauffeurs empruntant les axes routiers de la commune de Maâtkas constatent tristement un fait nouveau sur les chemins qu’ils fréquentent quotidiennement. En effet, ils rencontrent un nombre important de ralentisseurs aménagés pour cela, chaque deux cents mètres : “Ces ralentisseurs sont nécessaires mais autant, je trouve ça excessif”, fulmine ce chauffeur de fourgon. Le service de la voirie de la municipalité, chargé de ce travail, a procédé en ce jour de fin d’année 2008, à la construction de dos d’âne. Ces derniers sont construits à des intervalles trop rapprochés et sans aucune règle dimensionnelle de par la hauteur où les petites voitures frôlent le bas. La route principale menant de Maâtkas à Souk El Ténine n’est pas en reste de l’opération car elle aussi a accueilli son lot de ralentisseurs. Par ailleurs, le chef-lieu de la commune est épargné par cette opération car elle est sous l’œil vigilant des agents de sécurité. Des passages pour les piétons sont signalés avec des traits blancs que les chauffeurs respectent admirablement. Mais en dehors de ce lieu la conduite est toute autre. Inévitablement, il y a des conducteurs manquant de civisme à qui ces ralentisseurs sont nécessaires : leur conduite hargneuse et inattentive fait peur et cause des accidents mortels à des simples piétons. La municipalité de Maâtkas a vu juste en aménageant ces régulateurs de la circulation dans des endroits sensibles où la vigilance est de mise, surtout à proximité des écoles, des places publiques et des villages étroits car la sécurité des citoyens prime. Néanmoins, les chauffeurs ne respectent le code de la route qu’au niveau des barrages de sécurité. Quoique des panneaux de signalisation indiquant les ralentisseurs sont obligatoires, particulièrement pour les usagers inhabitués.
Amar Ikkour
