Or, il est rare que le chéquier soit remis à l’intéressé, dans le trimestre qui suit le dépôt de la demande. L’usager, restant sans disponibilité de chèques pour effectuer éventuellement un retrait ou procéder au payement d’une redevance quelconque, se verra rétorquer par le guichetier, dès qu’il se rapproche des services postaux pour s’enquérir de ce retard, qu’il fallait refaire la demande, verbalement tout en donnant le numéro de compte, tous les dix jours. Comment peut-on imaginer qu’il fallait le faire si aucune affiche ni information par n’importe quel moyen, n’en fasse part ?
Au moment où on parle de la modernisation du service postal, les citoyens découvrent le contraire. Certes, il y a la carte de retrait qui peut “dépanner” mais faut-il que les distributeurs soient fonctionnels ou encore que tout le monde sache s’en servir ? L’établissement des chéquiers demande-t-il autant de temps ? N’est-il pas temps de décentraliser cette pratique pour permettre aux directions de wilaya de le faire pour éviter ces retards inexpliqués et surtout ces erreurs d’adresses portées sur les chèques? L’amélioration des prestations passe par une décentralisation de l’activité et une répartition des tâches pour que l’usager puisse sentir une certaine facilité auprès de l’administration. Aux responsables concernés de prouver leur compétence sur le terrain en tentant de remettre le citoyen en confiance. A chaque nouvelle ère, il y a une nouveauté, gageons que cette nouvelle année apportera ses nouveauté dans le secteur des postes. C’est assurément le vœu de tous les citoyens jaloux du développement de leur pays.
A. G.
