Les hospitalo-universitaires ont de nouveau débrayé. La grève illimitée à laquelle ont appelé les deux syndicats de la santé publique, à savoir le Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicals (SNPDMS) et celui des maîtres assistants a été largement suivie. Du moins pour la journée d’hier. A en croire le secrétaire général du (SNPDSM), le Pr Djidjeli, le taux de suivi a été estimé à 100%. Cet arrêt de travail, d’après lui, ne concerne que l’enseignement en sciences médicales, notamment les cours, les examens, tous paliers confondus, les travaux dirigés et pratiques, de graduation et de post-graduation, les jurys du Dems, de maîtrise d’assistanat, de docentat, de professorat et de thèse « . Cette action intervient afin de dénoncer le » mutisme » des pouvoirs publics et la non satisfaction de leur plate-forme.” Sachant que les syndicats de la santé publique demandent ceci : » Le respect et la reconnaissance des syndicats autonomes par le gouvernement comme partenaire social à part entière, la révision de la grille des salaires et du point indiciaire en rapport avec l’inflation galopante. » Ils réclament également l’ouverture immédiate des négociations sur le régime indemnitaire, et un statut digne pour les professionnel de la santé.
Lemya