Cette dernière, qui est du seul apanage des présidents de club, détenteurs du monopole en la matière, même quand des cellules de communication existent sur papier, fait cruellement défaut et participe indirectement à propager la rumeur.Une donnée voulue, qui est du goût de nos présidents, qui ne sont pas sans savoir que dans pareille situation, ils se font désirer au plus haut niveau pour confirmer ou infirmer la rumeur. Ce “service” est souvent utilisé comme monnaie d’échange. Chez nos “valeureux” présidents, le souci d’informer l’opinion publique au moment opportun sur les réalités de la vie des clubs par le biais d’une autre source autorisée est relégué au second plan.La raison toute simple est que si les informations sont distillées le plus normalement du monde par le biais des cellules de communication ou par la voie d’un autre canal, le risque de se voir privé de la une des journaux les inquiètent au plus haut point. Ces derniers ne voudraient, en aucun cas, se priver de cette arme au risque de se voir “effacés” de la scène médiatique. En effet, priver nos boss de ce big privilège, c’est les désarmer, eux qui sont habitués à faire de cet outil de propagande une arme redoutable pour faire parler d’eux et se faire un nom.Contrairement au reste du monde, où les présidents se font très discrets, chez nous, les nôtres s’affichent sur un grand plan et se trouvent ainsi être les plus médiatisés, y compris dans les domaines qui leur échappent, comme celui qui relève de l’aspect purement technique qui devrait être du ressort exclusif des techniciens. Faire de l’ombre pour les techniciens est également une des stratégies adoptées par nos présidents, ceux-là mêmes qui ont une grande part de responsabilité de ce qui est advenu du sport roi en Algérie. Le football national est, comme chacun le sait, réduit à néant par nos incorrigibles gestionnaires qui font la pluie et le beau temps, en toute quiétude et comme bon leur semble. Il est important avant de terminer de signaler les multiples difficultés quasi-permanentes auxquelles sont confrontés les hommes de la presse, notamment ceux qui ne sont pas partisans de la débâcle du sport roi et qui essaient de faire dans l’objectivité. Dans ce sens, il y a vraiment matière à commenter mais passons…
S.K.
