“Le Président m’a parlé de sa candidature pour les prochaines élections”

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Après les partis de l’Alliance présidentielle, les organisations signataires du Pacte national économique et social, (UGTA, CAP, CGEP, CNPA, CIPA et SEV), la Coordination nationale des enfants de chouhada vient d’annoncer sa position officielle sur la prochaines élection présidentielle. “On est pour un troisième mandat”, a déclaré Khaled Bounedjma, hier matin, dans une conférence de presse tenue à la maison de la presse Tahar-Djaout. Même si le président n’a pas encore annoncé sa candidature officielle à l’élection présidentielle d’avril 2009, le conférencier a informé que “le président m’a parlé de sa candidature pour les prochaines élections.” En outre, M. Bounedjma a fustigé la Fonction publique, accusant cet organisme qu’il est responsable et complice du laxisme qui touche les fils de chouhada. A cet effet, le président de la Coordination des enfants de chouhadas (CNEC), a appelé ses adhérents à observer un sit-in ce 18 février devant l’enceinte de la Fonction publique, afin de dénoncer “la marginalisation des fils de chouhada.” Selon lui, les cadres de l’Etat veillent sur leurs intérêts personnels, pas ceux du peuple, il dévoile la corruption de certains ministères qu’il qualifie d’incapables pour assurer la gestion du pays, et ils font du “bisness” dans le foncier et le logement. Cependant, pour lui, l’absence de perspectives d’avenir chez les jeunes, les a poussés à sortir dans les rues çà et là pour dénoncer violemment leurs conditions sociales et économiques déplorables.

Ces dernières marches en faveur du peuple palestinien sont estimées dangereuses selon notre interlocuteur. “Les partis politiques et les organisations jouent avec les sentiments de nos jeunes” a-t-il souligné. Or la position de l’Algérie envers le peuple palestinien est constante, affirme le conférencier, nos politiques n’assurent pas leurs rôles en tant que porte-parole du peuple, personne parmi eux n’a parlé de l’affaire du diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni, placé sous contrôle judiciaire, depuis le 14 août dernier après son interpellation à l’aéroport de Marseille. Khaled Bounedjma, dira à ce sujet que la responsabilité de nos politiques est réduite à celle des associations et des organisations, qu’il qualifie d’incapables pour trouver des solutions aux problèmes des jeunes, que ce soit les APC ou le Parlement et autres décideurs en précisant toutefois que «ce n’est pas la faute du président de la République ni celle du Chef du gouvernement» qui à son avis ont fait «le nécessaire pour permettre aux jeunes de vivre dignement.» Le blocage se situe d’après lui «au niveau de l’exécutif et de l’administration.» Un constat qui l’amènera à demander un changement au sein du gouvernement pour mettre fin à ce «vide politique.»

Akli Slimani

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