El Hachemi Assad, commissaire du festival
« Il faut travailler en direction des jeunes »
l « Nous avons travaillé avec sincérité, donc je le dirai en kabyle, ayen nexdem yesfa, zeddig. Nevgha a neslqem ayen ghef nughen imazwura iwaken tamazight at tenarni. L’amazighité concerne toutes les régions de notre pays, donc l’idée du festival est itinérante, c’est pour justement faire connaître la dimension amazighe autour de la connaissance de l’Histoire, et c’est très important, mais on véhicule cela avec le son et l’image. Donc la caravane cinématographique qui est le Festival du film amazigh fait le pont entre les régions amazighes d’Algérie, mais elle fait, aussi, la promotion du cinéma national. Parce que nous adhérons à la relance du cinéma. Ceci n’est pas un slogan mais une conviction. Le staff qui m’entoure et qui est avec moi au festival, est composé de des gens passionnés qui aiment le cinéma, mais ils aiment aussi tamazight. Ils aiment le cinéma parce qu’ils investissent dans la formation. Nous savons qu’il nous faut un travail pour la relève. Pour ce faire, on a initié beaucoup de jeunes avec les ateliers de formation. Nous voulons justement faire la jonction entre la génération de nos aînés, les cinéastes professionnels, dont l’adhésion est un acquis depuis l’institutionnalisation du festival, avec la nouvelle génération de cinéastes et d’acteurs. Donc il ne faut pas oublier que nous devons travailler en direction des jeunes. La formation est un grand chantier qui se fait en dehors du festival. Il ne faut pas que l’ambiance du festival parte pour autre chose. Pour cette édition il y a 19 films en compétition. Il faut signaler que chaque édition à un thème et un contenu précis pour chaque édition. Il faut aussi traduire le slogan de cette année en activité, autour de l’adaptation…, comme la musique et le cinéma. Depuis que le festival est institutionnalisé, il a une date, c’est une bonne coïncidence, il a une date, celle de Yennayer « .