Les parents refusent le CEM de Sidi Ali

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Le comité du village Tifrit, l’association des parents d’élèves de l’école primaire «Gaâzen- Belkacem et frères» de Tifrit, l’association des parents d’élèves de l’école Tiharkatine se soulèvent contre l’orientation de leurs enfants vers le CEM de Sidi Ali. Une orientation rejetée «quitte, dit-on, à retenir nos enfants à la maison pour la rentrée prochaine». «Cela pour de nombreux problèmes rencontrés par nos enfants» nous explique, M. Adjlane Nacer, faisant partie d’un des comités des différentes localités citées, relevant du village Tifrit qui relève de la commune d’Akbou. A l’origine, des contraintes multiples rencontrées par les élèves au CEM de Sidi-Ali, précédemment, les élèves issus des localités susmentionnées étaient orientés directement vers le CEM Malek-Kadoum (ex-CEM avec internat) d’Akbou. A la construction du collège de Sidi Ali et depuis qu’il est fonctionnel (depuis la rentrée scolaire 2004/05), les collégiens des 4 cités de Tifrit y ont été inscrits et transférés. Devant le refus des parents et leur position inébranlable de l’orientation tant décriée a résulté l’éparpillement sur différents CEM d’Akbou. «Certains collèges sont dépourvus de cantines, dans d’autres qui en sont dotés, nos enfants ont été spoliés du régime de la demi-pension», lit-on dans les pétitions adressées aux autorités compétentes susceptibles de résoudre ce problème épineux dont les répercussions sont subies par les enfants. Devant ce double problème, les parents protestataires disent et croient dur comme fer que la solution, l’unique, réside dans l’inscription d’un autre CEM, au profit de Tifrit, Tiharkatine, cité Boukdit et Ait Bessai. «Sollicitation faite par le P/APC à l’issue de nos maintes revendications», nous apprend-on. Requête adressée le 3 août 2004, précise-t-on. Adjlane ajoute que le ministre de l’Education, lors de sa récente visite à Béjaia, a permis d’inscrire le CEM, «information qui nous a été rapportée par nos amis du RND, conseil de wilaya», enchaîne notre interlocuteur. Les contestataires ont déclenché un mouvement de protestation avant même les 1res assises de l’édifice scolaire de Sidi Ali, protestations appuyées par des actions de rue (marches, sit-in, rassemblements…). Ce fut par la suite des tentatives, des appels de SOS déséspérés vers les instances habilitées. Mais le conflit perdure, quand verra-t-il sa fin ? «Quand nos enfants auront leur collège qui ne leur posera point de contraintes (transport, restauration, …) mais leur sera un cadre propice aux études», clame-t-on.

Taos Yettou

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