L’affaire Khalifa, qui a défrayé la chronique et constitué le hold-up du siècle en Algérie, n’a pas fini de révéler ses secrets. Après l’ouverture du marché, Khalifa Rafik-Abdel Moumen s’installe en qualité de P-DG d’un groupe aussi puissant que les relations qu’il a su fructifier et entretenir aussi bien en Algérie qu’à l’étranger. Des hommes politiques et du spectacle se bousculaient pour véhiculer l’image d’un homme d’affaires hors du commun, moyennant des royalties conséquentes. Quelques années après, et à la suite de transferts de fonds, les lieutenants de Khalifa sont arrêtés en flagrant délit à l’aéroport d’Alger. Il a fallu l’intervention du président de la République pour que la justice se saisisse du dossier. Nous apprenons, de source sûre, que la Gendarmerie nationale a présenté le 27 février dernier devant le procureur de la République de Chéraga 20 personnes de Khalifa Bank pour infraction à la législation de change, escroquerie et abus de confiance. Les investigations menées par la brigade économique de la Gendarmerie nationale, au niveau de la trésorerie principale de Khalifa et des agences d’Alger, a permis de révéler que plus de 400 milliards de centimes ont été transférés frauduleusement.
B. Nawel
