Bien que les services d’hygiène de l’APC aient organisé deux campagnes d’abattage de chiens et chats errants où plus d’une centaine a été abattue en l’espace de six mois, d’autres canidés, souvent sans propriétaires, reviennent pour occuper les places les plus habituelles : place du marché devant les boucheries et autres décharges sauvages que les citoyens improvisent en dépit des conseils des autorités locales de faire sortir les sacs et poubelles à ordures aux heures de passage des camions et des tracteurs de la collecte.
Avant-hier, aux environs de dix-huit heures, notre ami et confrère Essaïd N’Aït Kaci a été mordu par l’une de ses bêtes qui rôdait à proximité du laitier de la place de marché. Heureusement pour lui, les morsures n’étaient pas tro graves. Il a été évacué à l’hôpital de Draâ El Mizan où il a été pris en charge. Si nous évoquons ce cas, c’est pour dire qu’en cette période hivernale, les parents ont peur leurs enfants. “Un peu de civisme ! S’il vous plaît” ne cesse de répéter ce père de famille dont les enfants sont scolarisés dans un collège loin du centre-ville. “Ce n’est pas l’affaire des élus ou des services d’hygiène seulement, c’est l’affaire de tous. Il ne faut pas laisser les chiens sortir. Lorsqu’on ne peut pas élever un chien, qu’on s’en abstienne”, ajoute ce parent. On peut dire que les services municipaux ont fait leur travail car il ne faut pas oublier qu’une campagne d’abattage est coûteuse et revient à des dizaines de millions de centimes. Dans une ville comme Draâ El Mizan, on peut dire que trois campagnes par an ne suffisent pas. La vigilance est donc de mise.
Amar Ouramdane