Pas d’école, pas de pain…et le noir

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Le mauvais temps continue de sévir dans la région… Toute la nuit de mardi, les éclairs ont déchiré le ciel, accompagnés de coups de tonnerre assourdissants et de bourrasques de vent. Résultats de la fureur des éléments, une couche de neige qui a tout de même provoqué de lourdes perturbations. L’électricité fut coupée pendant la nuit et ne sera rétablie que vers 9h du matin, les enfants ont été renvoyés des écoles, et la majorité d’entre eux résidant dans les villages en ont été empêchés de venir à cause de l’absence du transport scolaire. Il y a eu la crise de pain. Seule une boulangerie était ouverte au centre-ville, car disposant d’un générateur de courant électrique. Les autres boulangeries, comptant uniquement sur l’électricité du réseau, ont gardé leurs portes fermées, au grand dam des clients obligés de se soumettre à la longue chaîne des mauvais jours. Le lait par contre fut disponible dans les quantités habituelles.

Il y eut très peu de fourgons de transport à la station et les fonctionnaires et autres travailleurs avaient le choix entre s’absenter ou compter sur la seule vélocité de leurs jarrets pour rejoindre leurs lieux de travail. Cette année, Yennayer, bien installé, semble décidé à ne pas faire mentir sa renommée de période de grand froid. Dans l’attente du lointain printemps, les habitants appréhendent tout de même une vraie tempête de neige dont les conséquences seraient autrement plus dommageables que les désagréments d’aujourd’hui.

M. Amarouche

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