Commémoration du 1er accrochage de Takhlicht

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Rafraîchir les mémoires amnésiques, perpétuer le souvenir et rendre hommage aux hommes qui ont consenti le sacrifice face au colonialiste français, tels sont à l’évidence, les objectifs de ce ressourcement dans l’histoire de la révolution entrepris par l’Association “Tinegdal” du village Helouane, à travers la commémoration du 53e anniversaire du premier accrochage au douar d’Ouzellaguen, qui a eu pour théâtre le lieu dit “Takhlicht”, à quelques encablures du village Ibouziden.

Cette date symbole, qui a coïncidé avec le 24 janvier, a été marquée par une exposition sur la révolution, des projections de films et un recueillement sur les lieux de l’accrochage. “L’accrochage de Takhlicht est le 2e haut fait d’armes de notre village après la mort en 1955 du chahid Maouche Lhadj Lamara”, témoigne Aouchni Md Akli, ancien moudjahid. “Les hostilités ont commencé à l’aube à Takhlicht. Elles se sont soldées par la mort des moudjahidine qui étaient en faction, à savoir Idjaâd Arezki, kasmi Mokrane, Ouaribi Akli et Bouzidi Mouloud.

L’accrochage qui a duré toute une journée, atteint son point d’origine au niveau de Tighilt Goulmane”, se souvient Dda Md Akli. “Je me rappelle, alors que nous étions au niveau de la fontaine du village, des gens armés, qui d’un fusil, qui d’une hache, qui d’une faucille, affluaient tous vers Takhlicht”, raconte pour sa part, Amar Bouzidi. Selon Dda Md Akli, les autorités locales, dont le chef de la daïra ont promis, à l’occasion de cet anniversaire, l’érection d’une stèle commémorative sur le lieu de l’accrochage. Une manière comme une autre de manifester sa reconnaisance posthume et d’honorer la mémoire de ces moudhahidine, qui ne sont tombés que pour s’en aller peupler le panthéon des immortels.

N. Maouche

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