Les fortes pluies, qui se sont abattues ces deux dernières semaines, n’ont pas seulement endommagé quelques chemins communaux, mais aussi touché les conduites d’alimentation en eau potable.
Ainsi, après que quelques tuyaux ont été sérieusement déterrés au niveau de la rivière tout près des forages de Oued Bougdoura (Draâ Ben Khedda) qui desservent le flanc ouest de la municipalité d’Aït Yahia Moussa, l’eau n’est pas arrivée dans les robinets des villages concernés durant près d’une quinzaine de jours.
Les services concernés ont déployé tous leurs moyens. En raison de la crue de l’oued, il a fallu attendre que le niveau de l’eau baisse pour pouvoir réparer ce qui a été détruit. Finalement, depuis dimanche dernier, l’alimentation a été rétablie. “Même la pompe grillée au niveau de la station de reprise numéro 2 a été remise en marche”, nous a informés une source locale. Ainsi, les villages de Tachtiouine jusqu’à Tafoughalt reçoivent ce liquide qui leur a manqué durant dix à quinze jours.
Quant à l’autre versant, c’est-à-dire celui de l’est du chef-lieu, l’ex-Oued Ksari son alimentation n’a pas été perturbée. On peut dire que la commune d’Aït Yahia Moussa commence avec tous ces projets réalisés ces dernières années à ne plus manquer d’eau. Pour le restant, le risque de pénurie est définitivement écarté en raison du taux élevé de pluviométrie enregistré, jusque-là, alors que l’hiver n’est qu’à moitié. “Toutes les nappes se sont régénérées. On n’a plus cette phobie du manque d’eau en été”, nous a confié une autre source.
Il est attendu du lancement du grand barrage d’Assif n’Tleta qui rejoindra celui de Boghni au niveau du Pont noir en 2010 pour que, peut-être, la commune d’Aït Yahia Moussa bénéficie de cette eau. Pour le premier responsable de l’hydraulique de la wilaya, l’exploitation de toutes ressources hydriques existantes est le défi que s’est fixée sa direction et même la tutelle, c’est-à-dire le ministère des Ressources en eau.
A. O.