Le transfert de l’arrêt des bus interurbains de l’ancienne ex-Rahba vers l’actuelle gare routière n’a pas été suivi de mesures à même d’assurer aux usagers un minimum de confort et de sécurité. D’une part, le trottoir compris entre cette station et la mosquée en longeant la résidence “Printemps” est saturé de bosses, le bitume et dans un état piteux et les automobilistes garent anarchiquement leurs véhicules en ne laissant aux piétons qu’une étroite bande. D’autres part, le chemin qui relie cette gare à l’ancienne ville commence par un sentier improvisé par les voyageurs et n’a bénéficié d’aucun aménagement : C’est une petite montée boueuse, glissante où il est utile de connaître le code de la route pour pouvoir y circuler sans risque de carambolage aux heures de pointe tellement le nombre de personnes qui l’utilisent est important ! Par les journées de mauvais temps, “les dérapages” y sont nombreux et il ne se passe pas une journée sans que des personnes âgées ou des femmes y chutent.
“Pourtant, l’aménagement d’escalier, même en béton, ne coûtera rien à une si riche commune” nous déclare un usager. Si cet aménagement n’a fait l’objet d’aucune requête de la part des citoyens c’est parce qu’il relève strictement des tâches de la commune et que personne n’est particulièrement intéressé.
Au niveau de l’APC, on nous a affirmé que le terrain par où passe ce chemin est en litige entre un particulier et l’APC, autrement le problème ne se serait jamais posé. Ailleurs, sous d’autres cieux, un tel danger sur la voie publique aurait suscité l’intérêt de tous.
Les citoyens qui escaladent cet accès souhaitent que la ville d’Akbou les accueille plus favorablement, ne dit-on pas que : “la bonne volonté raccourcit les chemins ?”
B. Sadi
