La série noire continue pour les Vert et Rouge, les Béjaouis se sont inclinés, jeudi à Bologhine face à l’USMA (2-1). Une victoire de trop qui a eu raison de l’entraîneur Djamel Menad (lire encadré). Alors qu’on s’attendait à voir les camarades de Zaffour, bien réagir face aux Usmistes, après leur élimination prématurée en Coupe d’Algérie face à Blida, 48 heures plus tôt. Voilà qu’au contraire, ils “confirment” leur descente aux enfers avec un triste scénario, presque similaire à ceux des deux précédentes défaites face à Blida et face à l’ES Tunis. La défense béjaouie a pris deux buts en moins d’une demi-heure de jeu, l’équipe se retrouve comme à chaque fois à courir pour refaire son retard, mais avec un moral à zéro et le doute qui s’est installé depuis plusieurs semaines puisque cela fait déjà six matchs que les Béjaouis n’arrivent plus à gagner, les camarades de N’jenken n’ont pas les ressources psychologiques nécessaires à même d’espérer renverser les situations. Donc, après un départ en fanfare des protégés de Djamel Menad au début du championnat en se permettant même le luxe de prendre le fauteuil du leader pendant plusieurs semaines, avec une avance de cinq longueurs sur leur dauphin, à leur premier faux pas, c’était à domicile face au Khroub (0-0), que les Béjaouis ont laissé apparaître une grande fragilité mentale. On a alors pointé d’un doigt accusateur certains cercles d’être derrière la manipulation de certains joueurs qui ont été accusés à leur tour d’avoir levé le pied, notamment face à Bordj (1-1) et face au CRB (0-1). Depuis, les Vert et Rouge ne se sont plus remis de cette “tragédie”, et la cassure était plus forte que tout, malgré les différentes tentatives de ressouder les rangs avec ce bon parcours en Coupe nord-africaine. La cohabitation était donc impossible, depuis cet “incident” entre l’entraîneur Djamel Menad et les joueurs, il fallait donc faire un choix plutôt que de différer le problème.
A. Kaci