C’est ainsi que débute la correspondance du P/APW de Béjaïa, M. Ferhat, adressée à monsieur le ministre de la Jeunesse et des Sports avant de d’interroger sur “le curieux revirement du directeur de la jeunesse et des sports de Béjaïa sur sa rectification de la candidature d’un honorable et méritant sportif qu’est l’international et maestro du judo, Mohamed Bouheddou, cela en l’espace d’une journée, si ce n’est que cette candidature menacerait les équilibres préétablis ? M. Ferhat, qui ne mâche pas ses mots, accuse encore le DJS de Béjaïaajoutant : “Après avoir certifié à cet athlète le mandat de membre de l’assemblée générale élective de la FAJ qu’il a reçu du président de la Ligue de Béjaïa, appuyé par l’assemblée générale, le DJS de déjuge par un honteux mensonge qu’il a gravement empreint du sceau de l’Etat algérien pour lequel tant et tant de sang a été versé. Peut-on signer un arrêté de mise en disponibilité et le confondre d’une manière mensongère un mois après, à une imaginaire coopération pour en prétexter la demande d’annulation de la rectification auprès de la commission chargée de la préparation de l’AGE ?”, se demande-t-il encore avant de signaler plus loin que “ledit mandat a été validé à l’unanimité des membres de cette commission à l’exception du représentant de votre ministère”, écrit-il encore au ministre de tutelle, avant de poursuivre et de se poser la question de savoir “si ont peut, à ce point ignorer les conséquences de tels agissements sur l’avenir du sport”. C’est pourquoi, argumente encore la P/APW de Béjaïa, “les conditions y prévalant jusqu’ici ne présagent que de la mise sous tutelle de cette institution qui ne sera que le déni de trop à l’endroit du sport en général et du judo en particulier.” En conclusion, M. Ferhat, appelle “sans détour” écrit-il au ministre de tutelle, à son autorité “pour mettre fin, sans délai, à cette grave injustice et réunir par là même les conditions d’une AGE libre de la Fédération”, faute de quoi, prévient-il, “je me ferai le devoir d’appeler tous les athlètes au gel de toutes leurs activités et de saisir instamment le tribunal arbitral du sport ainsi que toutes les instances concernées”.
B. Ouari