L’université de Tizi-Ouzou a vécu hier une autre journée de colère.
Les étudiants de différentes spécialités ont improvisé un rassemblement de protestation contre les mauvaises conditions de vie à l’intérieur des campus, mais aussi le recours à une entreprise de gardiennage privée à la cité universitaire garçons de Boukhalfa.
C’est d’ailleurs pour faire valoir leurs revendications que les résidents de la cité universitaire de Boukhalfa ont procédé à la fermeture du rectorat depuis presque une semaine. Les étudiants contestataires ont même pris “ en otage” le premier responsable de l’université qui a d’ailleurs dénoncé le fait que les étudiants le prennent comme “ monnaie d’échange”.
En fin d’après-midi d’hier, la situation de crise est restée intacte, même si les étudiants ont consenti l’ouverture partielle du rectorat. Pour leur part, les syndicalistes du Snapap ont exprimé leur solidarité avec les étudiants et une réunion devait avoir lieu entre les deux parties pour tenter de dénouer la crise. Concernant le dossier de la société de gardiennage privée, les étudiants ont, aux dernières nouvelles, obtenu gain de cause puisque les agents de sécurité de ladite entreprise ont quitté les lieux.
A. Z.