En effet, ces terres fertiles quand elles ne sont pas laissées en jachère pour une raison ou une autre enregistrent chaque année des rendements acceptables. Ainsi, selon des agriculteurs céréaliers, la saison labours-semailles s’est déroulée sous de bons auspices tant sur le plan des semences… qui n’ont pas manqué, mais aussi sur le plan climatique favorable.
“Cette année, nous n’avons pas manqué de semences. Et puis, il faut dire que le ciel a été clément. Juste après que les grains eurent été semés, les premières pluies automnales sont tombées. Ceci a permis l’éclosion des jeunes poussées”, nous a confié un céréalier, habitué de la plaine.
Et d’ajouter : “Je pense que ce sera une saison fructueuse à condition que le sirocco ne passe pas au printemps. C’est parce que c’est le moment le plus redouté par les agriculteurs quelque soit leur activité”. Pour le moment, le blé a poussé. Il suffit de faire une virée sur les lieux où des centaines d’hectares sont emblavés pour vérifier les dires des uns et des autres.
Pour un agent de vulgarisation agricole, tous les céréaliers qui adhèrent au programme d’intensification et qui suivent l’itinéraire recommandé en la matière obtiennent des rendements acceptables.
“Le suivi des champs est vivement recommandé surtout quand la qualité de la semence est bonne”, a-t-il remarqué. Pour l’an dernier, le rendement à l’hectare s’est situé entre 18 quintaux et 22 quintaux à l’hectare dans certaines surfaces. Ainsi, on peut dire que toutes les mesures du programme FNDRA aboutissent à redonner de la considération à l’agriculture en général et à la filière céréalière en particulier. Avec d’autres moyens supplémentaires, notamment matériels, la céréaliculture a de beaux jours devant elle dans la vallée de Draâ El Mizan, un pôle en mesure, de devenir le grenier de la wilaya.
Amar Ouramdane
