En présence du wali, Brahim Merad, et ce, au salon d’honneur du siège du département, les directeurs locaux de l’exécutif ont tour à tour fait un exposé sur leur propre secteur. La rectrice de l’université locale M’hamed-Bouguerra, en l’occurrence Mme Fatiha Kasri, a rappelé la participation des universités françaises dans la gestion post-séisme. On a surtout parlé, dans cette optique, de cette coopération entre l’université locale et celles de l’Hexagone en matière de formation. En moins de sept ans, seize conventions de partenariat ont été établies entre Boumerdès et d’autres universités et instituts supérieurs de France.
L’ambassadeur de France a donné, alors, un aperçu sur l’adéquation, qui s’opère dans son propre pays entre la formation universitaire et l’activité économique. Les entreprises françaises sont indépendantes et agissent selon leurs intérêts, a-t-il précisé. Et d’ajouter qu’“en matière de coopération entre deux pays, les Etats doivent aider les entreprises on institutions concernées à établir des liens entre-elles.” Lors d’un point de presse, l’ambassadeur a précisé que, 180 000 visas dont un tiers de visas de circulation ont été délivrés en 2008 par l’instance qu’il représente aux Algériens. Toujours en 2008, 4 400 visas d’entrée en France, ont été délivrés en 2008 à des étudiants algériens. Et d’ajouter que “comparativement à celle du Maroc ou de Chine (elle-même), la frange estudiantine algérienne est la plus importante en France”.
Xavier Driencourt a dit, enfin, qu’il est heureux d’être dans cette wilaya, mais lors de son intervention il n’a fait, cependant aucun bilan sur le nombre d’investissements des entreprises françaises en Algérie.
Salim Haddou