Un médecin pour les unités de soins

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On croit savoir que la décision prise, à l’issue de ce conseil, serait de procéder à l’extension du centre de santé du chef-lieu qui sera promu au statut de polyclinique pour cette municipalité de vingt mille habitants.

Même si le personnel médical et paramédical répond à la demande des citoyens en faisant des efforts supplémentaires, il y a lieu, tout de même de dire, que la couverture sanitaire dans cette commune déshéritée reste en deçà de la moyenne nationale.

Cependant, les citoyens des villages où sont implantées les unités de soins tels Tachtiouine, Aït Attela, Tafoughalt où Iâllalen accueillent chaleureusement le passage du médecin dans leurs villages respectifs. “Le médecin passe une fois par semaine. Certes, c’est peu, mais on peut dire que c’est mieux qu’auparavant. La présence de l’infirmière est un autre atout, car elle remplit comme il se doit sa mission. Les patients qui s’y présentent sont pris en charge notamment en ce qui concerne les vaccins pour les bébés, les pansements et autres injections.

Au moins, le citoyen n’est pas contraint de se déplacer jusqu’à Aït Yahia Moussa ou même jusqu’à Draâ Ben Khedda”, nous a expliqué un citoyen du village. Et d’enchaîner : “Le comité de village à même demandé à avoir un médecin sur place ou à défaut augmenter le nombre de ses prestations par semaine.” Peut-être qu’avec la création de l’établissement de santé de proximité à Boghni, ce manque serait comblé puisque les unités de soins de la périphérie ainsi que les centres de santé ne dépendent plus d’un secteur sanitaire comme par le passé. Signalons enfin que des travaux de réhabilitation ont été réalisés dans cette unité de soins qui a commencé à subir quelques dégradations telles les infiltrations d’eau.

Aomar Ouramdane

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