Hommage à Na Cherifa et Ldjida Tamectuht

Partager

L’Etablissement Arts et Culture ne cesse de revisiter le patrimoine algérien, pour parler fièrement de ceux qui ont laissé leur empreinte sur le tableau de la culture algérienne.

Ainsi, l’après-midi de jeudi dernier était un rendez-vous zoom sur deux empreintes féminines de la chanson algérienne : Na Cherifa et Ldjida Tamectuht. La salle Espace Casbah du Théâtre de Verdure, était trop exiguë, pour contenir le nombre important d’artistes, de comédiens, de proches et d’amis des deux artistes qui ont tenu à marquer de leur présence l’événement, dont la sœur de Na Chrifa, Mejahed Hamid, Bahia Rachedi, Saïd Hilmi, Youcef Sahnoune, les chanteuses Drifa, Chabha, Nadia Baroud, Laâmari….

Un reportage de 15 minutes sur leurs parcours artistiques, réalisé par Belaïd Tagrawla, a précédé la rencontre. Le gala artistique a été, animé par un groupe de chanteurs dont Drifa, Nadia Baroud, Laâmari.

Chabha a tenu à chauffer la salle et est surtout à exhorter les deux dames à rejoindre la scène et à chanter avec émotion et toujours avec la même force de voix mais trahie cette fois-ci avec les larmes de Na Cherifa… Na Cherifa, celle qui a chanté Taghctiw Taàlayente, abghigh ayetssel taddart. « Ma voix est forte, je veux que ma région m’entende », s’est rendu compte très tôt de la force de sa voix, et de sa capacité d’exprimer les souffrances de notre société, notamment celles des femmes. Elle a également interprété de nombreuses chansons dont « Sniwa d-ifenjalen, Mabrouk Tameghra, lward ifiress… Des chansons qui ont pour longtemps créé l’ambiance lors des fêtes…

Egalement, Ldjida Tamectuht a marqué de sa présence la scène de la chanson kabyle ainsi que la radio à travers l’émission « Nnuva Lxalet » et d’autres émissions enfantines où elle a mélangé le théâtre et la musique… Cherifa et ldjida, deux empreintes gravées dans notre patrimoine. Aujourd’hui, ce patrimoine artistique attend d’être enrichie de nouvelles touches créatives.

Yasmine Ayadi

Partager