Il n’échappe à personne que presque la totalité des écoles d’Aït Yahia Moussa donnent directement sur les routes. L’exemple de l’école Frères-Salemkour à Tafoughalt illustre bel et bien cette assertion. Située sur le chemin intercommunal menant vers la commune de M’kira, cette école n’est dotée ni de plaque de signalisation ni encore moins de ralentisseurs. Il faut préciser aussi qu’avant d’atteindre le portail de cette école, les automobilistes dévalent une pente. “Nous avons attiré l’attention des autorités depuis longtemps, mais point de ralentisseurs. Il y a quelques années, des plaques de prévention routière étaient implantées à l’entrée et à la sortie de cet établissement. Avec le temps, elles ont disparu”, nous a dit, à ce propos, un parent d’élève. Il y a moins d’une semaine, un écolier a été percuté par un véhicule de passage. Auparavant, de nombreux accidents ont eu lieu devant cette école. Fort heureusement, aucun blessé grave n’est à déplorer. Mais, il faut dire que ces potaches sont quotidiennement menacés par les automobilistes qui ne respectent pas le code de la route. “Il faudrait au moins deux ralentisseurs : l’un avant d’arriver devant le portail principal, et un autre avant le portail secondaire. Les accidents sont redoutés à la sortie des classes ou encore avant la rentrée. Les enseignants, par devoir et par crainte de voir un enfant renversé par un véhicule, accompagnent leurs élèves jusqu’à traverser la route”, nous a fait savoir l’un d’eux. Ainsi, pour éviter un éventuel drame, il est temps d’installer ces ralentisseurs comme on les voit, même dans les villes où les dangers menacent les écoliers, car il faut dire que “les chauffards” ne respectent que ce qui peut occasionner des dégâts à leur matériel.
Amar Ouramdane
