Cet ensemble construit au début des années 80, fait face au siège de la wilaya et au lycée Abderrahmane Mira, et, de ce fait, aurait pu constituer un joyau urbanistique en harmonie avec le reste du bâti.
Cependant, comme ont eu à s’en plaindre des locataires (la majorité étant des fonctionnaires des différentes directions de la wilaya), ces immeubles sont ‘’incrustés’’ dans un espace pour le moins inadapté, car mal pris en charge. Nous en avions fait le constat juste après les légères pluies de la semaine passée. D’immenses mares pleines de boue, où un véhicule léger n’a pas intérêt à s’aventurer, constituent la ceinture fatale des bâtiments. Ces grands carrés de terre sont balisés par des trottoirs en béton dans la partie supérieure de la Cité. Les travaux ont eu lieu pendant l’été passé. Quant à l’autre partie, elle n’est pas encore entamée. Ce sont ces mêmes trottoirs qui jouent le rôle de “digues” dessinant ainsi des dépressions fermées où s’accumulent les eaux de pluie en hiver et d’où s’élèvent les poussières en été.
La situation est aggravée par l’obstruction des regards censés recevoir les eaux de pluie. Le passage n’est commode ni pour les piétons ni pour les automobilistes. Ce sont surtout les marches d’escaliers et les parterres des appartements qui reçoivent toute cette gadoue pendue aux chaussures des locataires. Pourtant, ces espaces bourbeux auraient bien pu être aménagés décemment par le revêtement du parterre, le drainage efficace des eaux de pluie, la création d’espaces verts et d’aires de jeux. Ces aménagements n’ajouteraient qu’harmonie et esthétique à l’ensemble urbanistique traversé par le boulevard Zighoud et constitué de cités d’un côté et d’immeubles publics de l’autre côté (siège de wilaya, lycée).
B.B
