Encore de la neige et des angoisses

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Les parents d’élèves, particulièrement ceux des classes d’examen, commencent à s’inquiéter devant les fermetures forcées et répétées des établissements scolaires. De nombreuses journées de cours sont ainsi, perdues à chaque chute de neige pour différentes raisons. Si le problème de chauffage qui s’est posé à certains a pu être réglé, celui plus récurent à la présence du personnel et des enfants est indépendant de la volonté de l’homme.

Aux premières heures de la matinée, la route n’est fréquentable que pour les véhicules tous terrains. La fin de l’année approche à grands pas et si des mesures ne sont pas prises, le programme déjà long risque de ne pas être achevé.

Les désagréments des intempéries ne se limitent pas aux perturbations des établissements scolaires. Les quantités d’eau tombées ont fini par saturer le sol qui donne des signes de fragilité, s’éboulant en plusieurs endroits. Chaque pluie qui passe laisse dans son sillage son lot de dégâts, visibles particulièrement sur les routes.

L’autre sujet non moins sensible, est celui des locataires des logements du centre-ville qui sont constamment à l’écoute des bulletins météo, qui annonceraient une amélioration du temps.

La crainte de voir s’aggraver l’affaissement de leurs immeubles est omniprésente. Et pour cause. Au pied des immeubles, les eaux pluviales qui s’infiltrent comme dans des gouffres sans fin, inquiètent ceux qui passent leurs nuits à l’intérieur de ces bâtiments dont les fissures se font chaque jour, plus importantes.

Les éclaircies ont été rares depuis le mois de décembre, et le mois de février ne s’annonce guère plus clément. La fréquence de la neige et de la pluie finissent par angoisser les habitants qui vivent avec le syndrome des intempéries de 1974 qui, on s’en souvient, avaient isolé la région pendant près d’un mois.

A. O. T.

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