Les caisses sont vides !

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Fulgurante ascension que celle réalisée par l’Olympique de Melbou en sept années d’existence seulement confirmant de manière étincelante qu’en s’armant de patience, on peut se propulser aux portes de la gloire. Le fait est que chez l’OM la pratique sportive n’est pas uniquement un jeu d’adresse mais une locomotive d’éducation, une école de la vertu. C’est pour cela que les ex-dirigeants du club, à leur tête le vieux routier, le président Ahmed Boukhzer dit Saou qui a accepté les commandes, a jeté par la suite, l’éponge cédant devant des pressions de tout bord, ont concentré l’essentiel de leurs efforts sur la section football pour absorber toute cette jeunesse livrée à elle-même et caresse toujours le rêve d’y revenir et relever un autre défi. “Je suis prêt de reprendre mais… ?” a répondu court notre interlocuteur. Les résultats ne se sont pas faits attendre, deux accessions consécutives, une ambiance de fête permanente au stade communal. Ironie du sort ou simple hasard, hélas comme cela a été signalé dans nos précédentes éditions, le pire qu’on craignait est arrivé. L’argent, ce nerf de guerre, fait cruellement défaut ces derniers jours et le forfait se dessine de plus en plus au moment où le spectre de tarissement est brandi de partout. Du coup l’enthousiasme commence à céder la place à la désillusion. Par conséquent, l’objectif de maintien du club en Régionale 3 risque fort de connaître une autre tournure même s’il demeure parmi l’élite. Pis encore si la crise financière persiste, l’actuel président qui continue l’aventure en solo, risque tout bonnement de mettre la clé sous le paillasson. Aucun indice ne présage, désormais d’un éventuel sauvetage, car ni la subvention allouée par le fonds de wilaya, ni les aides de la municipalité n’ont pu sauver la mise ni moins encore ces aides des différents sponsors qui avaient fait le bonheur dudit club et constituaient une bouffée d’oxygène à chaque nécessité dans un passé récent avant de fermer les vannes définitivement pour des raisons occultes. Malheureusement cet espoir est un véritable miroir aux alouettes ! Dès lors on comprendra donc que si ces appels ne trouvent pas d’écho par l’octroi de subventions suffisantes et l’apport de sponsors, la merveilleuse saga du club fétiche des Ath Segoual, l’Olympique de Melbou en l’occurrence risque de tourner court.

Rabah Zerrouk

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