Le rassemblement des enseignants contractuels a été empêché

Partager

Ce rassemblement est l’énième et dernier mouvement de protestation avant d’observer la grève de la faim, prévue durant les vacances du printemps, (en mars prochain) devant la maison de la presse  » Tahar-Djaout « , à Alger, dira Meriem Maârouf, chargée de communication au sein du Cnec. En effet, une quarantaine d’enseignants contractuels, venus de différentes wilayas, étaient au rendez-vous afin d’exprimer leur ras-le-bol concernant leurs conditions de travail qualifiée de  » pitoyables « .

Les protestataires, faut-il le signaler, n’ont pas manqué de crier leur colère en contestant les contrats à durée déterminée imposés durant plusieurs années à cette catégorie d’enseignants qui perçoivent des salaires inférieurs à ceux de leurs collègues confirmés. Ainsi donc, et devant cet état de fait, les contestataires ont affirmé qu’ » il n’est pas question de faire un pas en arrière, et la grève de la faim prévue au mois de mars est toujours maintenue tant que nous n’aurons pas gain de cause « . Tout a commencé lorsque les protestataires ont commencé a scandé  » on demande l’intégration « ,  » on ne veut plus de contrats « .Ces derniers ont été bousculés, insultés et malmenés, par les services de l’ordre, lesquels les ont traîné sur plusieurs mètres, loin de la présidence de la République. Les forces de l’ordre qui maîtrisent mieux l’art de manier la matraque que celui des négociations, ont embarqué de force cinq manifestants. Ces grévistes, qui ont dû recourir à cette ultime forme de protestation après avoir épuisé toutes les voies de dialogue, réclament la titularisation des enseignants contractuels après une année d’exercice et la réintégration de ceux révoqués abusivement.

Ils demandent également l’ouverture de postes budgétaires pour les matières récentes comme l’informatique.

Lemya Ouchenir

Partager