Le Fonds national du renouveau et du développement agricole (FNDRA), un fonds ambitieux, qui avait mis à la disposition de l’agriculture des sommes faramineuses pour rebooster le secteur, est en passe d’être oublié par les agriculteurs qui découvrent, depuis quelques mois, le ‘’Rfig’. Il s’agit en fait d’un nouveau dispositif lancé, suite aux mesures arrêtées par la loi de finances complémentaire pour l’année 2008. Le Rfig, comme d’ailleurs son aïeul le FNDRA, a été mis en œuvre dans la perspective d’appuyer et d’accompagner le développement économique de l’univers agricole et rural. Soulignons que ce dispositif accorde des prêts sans intérêts aux agriculteurs, éleveurs, groupements d’agriculteurs, associations et unités de services agricoles. L’opération est assurée par les banques conventionnées dont la Badr. Il y a lieu de souligner que le crédit accordé a une pérennité d’une année. Quoiqu’il en soit, ce dispositif qui au tout début, sans doute faute d’information, n’a pas suscité l’engouement outre mesure, semble aujourd’hui intéresser les agriculteurs de la région notamment les éleveurs. C’est le cas de Nacer. D. éleveur de poules pondeuses dans la région de Takerboust et qui semble agréablement surpris par la rapidité de l’exécution de son dossier. » Je n’ai pas trop traîné. En quinze jours, j’ai ficelé mon dossier. Je n’attends plus que l’accord de la banque qui ne tardera pas à venir « , nous dira-t-il à ce propos. D’autres agriculteurs ont déjà bénéficié de crédits bancaires pour l’achat de semences, d’engrais, de produits phytosanitaires, d’aliments de bétail pour l’élevage, autres matières premières et consommables. Jusque-là donc, et contrairement au FNDRA qui ne semblait pas faire l’unanimité parmi les agriculteurs, le Rfig semble être le dispositif le mieux adapté aux besoins de l’agriculture d’une manière générale et à l’agriculture de montagne (élevage, arboriculture..) tout particulièrement, qui trouve en le Rfig, un compagnon pratique qui ne s’encombre pas de lourdeur et de lenteurs pour peu que l’agriculteur réponde aux critères arrêtés par la réglementation en vigueur.
T.O.A.
