Les invités auront droit à la projection d’un documentaire retraçant son parcours de président, sa politique ainsi que les réalisations qu’il a accomplies durant ses deux mandats.
Au QG de la campagne de Bouteflika, où se réunit actuellement le noyau de sa campagne et à leur tête le trio qui a mené la campagne de 2004, à savoir Abdelmalek Sellal, Bouchouareb et Amara Benyounes, un travail de fourmi est accompli pour bien préparer cet événement et lancer ainsi la campagne électorale qui va durer près d’un mois.
Par ailleurs, les partis de l’alliance ont procédé à la mise en place d’une stratégie commune en programmant des meetings sur l’ensemble du territoire national.
Ainsi et contrairement à 2004 où Bouteflika avait annoncé sa candidature à l’hôtel El Aurassi, cette fois le choix porté sur la coupole située au complexe Mohamed-Boudiaf n’est pas anodin et ne doit rien au hasard surtout quand on connaît le nombre de sympathisants qui ont appelé le Président à poursuivre sa mission.
Tout est fin prêt pour une annonce officielle en grande pompe après les spéculations autour de cette candidature ainsi que des rumeurs sur son éventuelle succession.
Ainsi et en prévision de la campagne, les partis de l’alliance ont mis en place un staff présidentiel. Côté élections, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a rappelé dans le journal officiel les principales garanties consacrées par la loi pour le déroulement de l’élection présidentielle du 9 avril dans les conditions de transparence et de régularité requise. Dans une instruction présidentielle publiée au Journal officiel du 8 février, le chef de l’Etat notera aussi que « le dispositif juridique national en matière électorale offre toutes les garanties pour une élection transparente et libre, qu’il s’agisse des conditions requises pour assurer l’impartialité de l’administration publique, du renforcement du droit des partis politiques et des candidats à assurer un contrôle effectif des opérations électorales ».
Pour ce qui est des mesures visant à conforter la régularité de la consultation électorale, l’instruction présidentielle précise que l’expérience algérienne s’est enrichie, au fil des années, pour la mise en place et le renforcement de mécanismes de surveillance à travers la commission politique nationale de surveillance des élections que le chef de l’Etat a décidé de reconduire pour l’élection présidentielle du 9 avril.
Hacène Merbouti
