Le projet de gaz de ville retarde les travaux de l’aménagement urbain

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Il est vrai que cela nécessite une étude très minutieuse du site où l’on doit l’implanter, et les circonstances de travail sont relativement dures en cette période hivernale. De ce fait, cela pourrait encore prolonger le délai prévu pour cette priorité. Lors de sa visite d’inspection le 6 décembre 2008, dans cette commune, le wali expliquera solennellement que ce projet est inscrit dans le cadre du plan national et touchera les deux communes. Saharidj et Aghbalou, et qu’il n’ y a aucun doute concernant sa réalisation. Pour sa part, un élu de la commune nous confiera le même jour qu’un groupe de topographes est engagé sur les lieux pour faire un relevé qui déterminera les précautions à prendre.

Cette information est confirmée par un autre élu, qui nous a avoué dernièrement : “Il y a tout un groupe qui est venu nous rendre visite une seule fois, et qui se déplace apparemment, souvent sur le site afin de faire une étude approfondie du projet.” La concrétisation de ce dernier tient en haleine toute la population de la commune, laquelle espère, au plus vite, voir leurs foyers raccordés au gaz de ville. Par ailleurs, on ne peut parler de ce projet sans omettre d’évoquer celui de l’aménagement urbain inscrit l’année dernière au profit de cette commune.

Les travaux se sont arrêtés à la première phase de l’aménagement. Ces travaux ont vu, pour rappel, la pose des couches de tout-venant, la réalisation des ouvrages et autres trottoirs dans la majeure partie du chef-lieu de la commune.

Quant à la deuxième phase du projet, celle du revêtement, cette dernière ne sera probablement lancée qu’après l’achèvement des travaux du raccordement au gaz de ville. C’est du moins ce qu’a laissé entendre le wali lors de sa visite dans la commune.

Seulement, il faudrait que les autorités locales songent au moins à protéger les couches de tout-venant réalisées.

Car il n’en restera plus rien dans quelques mois. D’ailleurs, une partie de cette couche a déjà disparu emportée par les eaux pluviales lors des dernières intempéries. De ce fait, une solution à même de protéger la disparition totale de la couche de tout-venant réalisée à coups de millions de centimes serait souhaitable.

Brahim.B

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