Des classes non chauffées

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Les élèves grelottent de froid en ce mois de février. Le fonctionnement des écoles dépend des APC mais quand les collectivités locales s’enlisent dans des situations inextricables et qu’elles ne peuvent même plus payer leurs redevances électriques et téléphoniques alors libre cours à l’imagination pour se faire une idée sur le sort des écoles qui en dépendent. En tout cas, dans des classes où tout est improvisé jusqu’à la fameuse isolation, reléguée au second plan, par ces bricoleurs qui se découvrent subitement une vocation d’entrepreneurs : que peut-on espérer de bon pour les écoliers ou leurs enseignants ?

Conséquence : impuissants, les enseignants et les élèves n’ont d’autre choix que celui de se rendre à leurs cours et de supporter une longue exposition au froid du matin jusqu’au soir. Le froid est comme la faim, un paramètre qui empêche la concentration et la motivation.

Dans ces dures conditions que peut-on attendre des bambins ? L’APC traverse une situation sans précédent et voit rejeter ses délibérations au motif qu’elle doit s’acquitter des dettes de consommation contractées et de garantir le minimum vital pour le fonctionnement des écoles. Les écoliers doivent-ils faire les frais de cette situation peu enviable que traverse l’institution ?

L’APC a-t-elle failli dans sa mission ou est-elle à son tour victime du dédale de la bureaucratie ? Quand une collectivité locale ne peut même plus subvenir aux besoins en fuel des établissements scolaires, on se demande si elle n’est pas sous un quelconque embargo administratif ou à quoi peut servir encore.

Z. Z.

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