Le centre-ville asphyxié

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Certes, l’unique grande avenue, fréquentée par un flux de véhicules de gros tonnage en provenance notamment de Bouira souffre d’embouteillages intenses au quotidien, mais il faut ajouter, ces derniers jours, la file d’attente devant la station-essence en raison de la pénurie de gazoil.

Cette file allant parfois jusqu’à la stèle Matoub Lounès gêne la circulation si bien que les automobilistes tentent d’emprunter les axes secondaires tels celui allant du lycée Ali-Mellah à la sortie de la ville côté ouest. Mais, faut-il le souligner, ces accès se trouvent dans un état de dégradation avancé.

“C’est la seule avenue et elle date de l’époque coloniale. On n’est pas au temps où circulaient seulement quelques voitures. Le nombre de véhicules est tel qu’il faut prévoir un autre plan de circulation. C’est un calvaire. Allez-y, par exemple, aux environs de huit heures du matin”, maugrée un habitant du centre-ville. Notons que le transit des semi-remorques chargés de matériaux de construction gênent considérablement les résidants du centre-ville. “Quand un bébé est réveillé par le grincement des freins d’une benne chargée de briques, il ne retrouvera plus son sommeil. Il faudrait penser à une voie de déviation. Vraiment, nous vivons l’enfer”, nous signale un habitant de l’immeuble à proximité de la Banque du développement rural (Badr). Pour les élus de cette APC, cette situation les gêne beaucoup.

“C’est vrai que les habitants souffrent de ces désagréments.

On attend toujours l’inscription d’une rocade”, nous a confiés une source proche de l’APC. Les élus n’ont ménagé aucun effort pour obtenir le financement de cette rocade. “L’étude technique a été bouclée. Nous attendons toujours l’enveloppe financière. C’est l’une de nos priorités”, nous a déclaré un élu.

Amar Ouramdane

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