Le département de langue et culture amazighes se démarque

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Les étudiants du département de langue et culture amazighes ne semblent pas se reconnaître dans la grève enclenchée par les comités estudiantins du centre universitaire de Bouira. En effet, hier et a lors que l’université entame son deuxième mois de paralysie (voir notre édition du 22 du mois en cours), ils ont purement et simplement rejoint leurs salles de cours, signifiant ainsi leur démarcage de la protesta qu’ils estiment pénaliser leur cursus. Et au-delà de qualifier la plateforme de revendications brandie par les grévistes de légitime ou pas, les étudiants du département de langue sont particulièrement gênés par le profil des organisations, du moins certaines d’entre elles, qu’ils suspectent de rouler pour des associations politiques.

Pour s’en prémunir, ils ont appelé, dans la journée d’hier, à une assemblée générale pour réfléchir sur la possibilité de s’organiser en comité autonome. En attendant qu’ils se mettent d’accord sur les modalités à mettre en œuvre pour y parvenir, ils ont d’emblée décidé de reprendre les cours. Cette décision ne laissera, sans aucun doute, pas indifférent d’autres étudiants dans d’autre filières qui eux aussi sont fatigués de cette situation de pourrissement. Cela étant, les six comités protestataires maintiennent leur mot d’ordre de grève qu’ils comptent reprendre juste après les examens.

Par ailleurs, ces mêmes comités, qui réfuteraient et jureraient par tous les saints qu’ils ne roulent pour aucun parti politique, viennent à travers un document rendu public et sous l’oeil bienveillant de Kara Mohamed Sghir, député FLN, de soutenir la candidature de Abdelaziz Bouteflika.

T.O.A.

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