Et c’est parti !

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Les autres, ceux sans lesquel tameghra n uzemmur n’aurait pas lieu, sont déjà là. Les éléments des services de la DSA, de la direction de la culture et les représentants de la localité locale sont sur tous les fronts. Ils s’activent à apporter les dernières retouches de la dernière minute. Toutes générations confondues et fieres de leur tameghra, les Takerboustis sont autour et à l’intérieur de la salle Matoub Lwennas. Eux ne se considèrent pas comme invités mais comme At wexxam dont le devoir est d’être à l’écoute et aux petits soins de leurs hôtes. «Ca va, vous ne manquez de rien ?», nous interpelle un jeune sans se départir de son sourire à peine avions-nous franchi la porte de la salle polyvalente. Des stands ‘’émanent’’ les senteurs de l’huile d’olive et même, pour ceux qui ont l’odorat très aiguisé, le parfum de la figue sèche. Les exposants ne cachent pas leur bonheur : la récolte a été bonne, très bonne (voir notre édition d’hier). En plus, et c’est encore le plus encourageant, les autorités dont la direction des services de l’agriculture semblent désormais décidées à accompagner cette vocation qui caractérise essentiellement la région, à bon port. Les oléiculteurs ne demandent que cela. 10h 30mn. Le wali et la délégation venue d’Alger ne sont toujours pas arrivés. Dehors, la zorna bédouine et le t’bel kabyle s’en donnent, alternativement, à cœur joie. Ça et là des pistes de danse sont improvisées. Matoub aussi est de la fête : depuis une scène aménagée pour la circonstance des tonnes de décibels dans l’air jusqu’à atteindre là haut le pic enneigé d’où on arrive difficilement à détacher les yeux.

Un peu plus bas, aux environs du lycée Amirat, la crèche d’Aghbalou fraîchement réceptionnée est associée à la fête. La direction du tourisme et celle de la culture y font la ‘’promotion’’ de Bouira. L’association tafat aussi y expose.

11h30mn. Les invités de marque ne sont toujours pas arrivés. Quelques gouttelettes d’eau tentent de ‘’gâcher’’ tameghra. Mais on ne leur prête aucune attention.

Ils arrivent ! Le cortège d’invités est à quelque deux cents mètres. Les troupes folkloriques sont quasiment au garde-à-vous. Les élus locaux aussi. Le wali, tête de plus en plus sympathique, fait son apparition. Et voilà le ministre ! Pas celui de l’Agriculture attendu, celui de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication. La fête peut donc commencer officiellement, car officieusement elle bat son plein. A rappeler que sa clôture est prévue pour vendredi prochain. Nous y reviendrons dans notre édition de samedi

T. O. A.

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