Voulant éviter des embouteillages créés par les bus quittant le chef-lieu au quartier des Quatre-Chemins, ces derniers ont été sommés de contourner, juste après le passage à niveau, les magasins longeant la route de Sétif pour passer à proximité de la raffinerie d’huile. Hélas, rien n’a été fait pour le confort des usagers du moment que ladite route est dans un abandon total. Des trous énormes dans cette chaussée obligent les conducteurs de bus à faire des manœuvres impossibles pour les éviter, mais en vain. Cette situation touche également la route venant du port où un tronçon de plus d’un kilomètre est carrément impraticable. Il en est de même de la route menant du carrefour situé non loin de l’usine de jute descendant jusqu’à la route d’Alger en passant par la promotion de l’ETR. La liste de ces routes, que l’on pourrait qualifier d’impraticables, est longue alors qu’une lueur d’espoir avait jailli lorsqu’une entreprise étatique avait commencé à colmater les brèches juste après l’intervention du maire à la radio locale déclarant qu’en attendant de bitumer une fois pour toutes les artères de la ville, ses services ont signé une convention avec une entreprise étatique pour les rendre praticables. Cette entreprise n’a-t-elle pas encore achevé ses travaux ou a-t-elle occulté certains tronçons jugés trop coûteux ? Pourtant, lors de son intervention à la session de l’APW du mois de mars dernier, le wali avait déclaré qu’une enveloppe de 42 milliards de centimes a été dégagée pour le secteur des routes au niveau de toute la wilaya.
A. Gana
