Les marchés de la commune d’El-Kseur connaissent ces derniers jours une flambée des prix des viandes blanches et particulièrement ceux du poulet de chair, même chose pour les prix des œufs, du poisson et des viandes rouges qui connaissent également une envolée. “J’ai l’habitude d’acheter un poulet à chaque fin de semaine à un prix qui varie entre 200 et 220 DA/kg, et maintenant je ne peux pas me le permettre à 280 DA/kg”, déclare un consommateur. «Même le prix de la sardine a atteint les 180 DA/kg cette semaine», a ajouté la même personne.
Pendant notre visite aux différents espaces commerciaux de la région, et après avoir discuté avec les commerçants, on a remarqué que les prix des viandes blanches ont augmenté de plus de 40%, celui de la sardine à plus de 80%. Le prix des œufs est de 13 DA l’unité et 320 DA le plateau. “Pas de concurrence dans le marché de gros”, nous dit un commerçant de viandes et d’œufs, et d’ajouter “en l’absence de clientèle, notre commerce n’est pas du tout florissant». «J’ai des poules pondeuses, et je paye très cher leur alimentation”, nous dira un investisseur dans le domaine des œufs. Le contrôle des prix et des qualités des produits alimentaires est une nécessité pour protéger le consommateur, motiver les commerçants à travailler mieux et encourager les producteurs du créneau.
Menad Chikhi