Une trentaine d’interventions chirurgicales décalées à l’hôpital Belloua

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Une trentaine d’interventions chirurgicales ont été décalées, ces quelques derniers jours, au niveau de l’hôpital Belloua de Tizi-Ouzou à cause de la crise du protoxyde d’azote. Une crise qui semblait dépassée, au vue d’une réserve estimée à 30 obus au CHU de Tizi-Ouzou. Des mesures préventives ont été prises au niveau de la clinique Sbihi pour parer à toute pénurie. “Nous avons neuf obus, dès que l’un se vide, on tente de le remplir immésiatement chez notre fournisseur”, nous informe le responsable de l’hygiène de cette clinique, Saïd Djaroun, précisant que le programme de cette unité en matière d’interventions n’a pas été perturbé. Le directeur de l’hôpital Belloua, M. Radji parle, lui, d’une perturbation qui a obligé son établissement à être très prudent. “Nous avons préféré décaler certaines opérations pour parer à l’urgence”, dira M. Radji, lequel affirme que la crise n’a pas été ressentie à grande échelle dans son hôpital. Ce dernier estime que cette crise n’a pas été aussi brutale que celle vécue en octobre passé, laquelle a eu, selon lui, des répercussions beaucoup plus dramatiques. “Cette crise actuelle, nous l’avons senti venir, par conséquent nous avons pris nos précautions. Et le résultat c’est qu’on n’est jamais resté à sec”, explique le premier responsable de l’hôpital Belloua. Pour sa part, le sous-directeur des moyens du CHU de Tizi-Ouzou estime que la crise est maîtrisée depuis la semaine écoulée. Néanmoins, le même responsable a fait état que durant la pénurie du protoxyde d’azote, le CHU Nédir-Mohamed a dû puiser dans sa réserve en consommant la trentaine d’obus gardés en réserve. On a appris également de celui-ci que l’hôpital de la ville des Genêts consommait en temps normal 6 à 7 obus en moyenne par semaine. Ce sous-directeur croit savoir que le problème, qui a généré cette crise, est relatif au manque du produit qui est importé de l’étranger.

M. O. B.

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