La maison de la culture Mouloud-Mammeri prend des couleurs

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Le troisième salon Djurdjura des arts plastiques s’est ouvert, hier, à Tizi-Ouzou en présence d’une nombreuse foule qui a pris d’assaut la maison de la culture Mouloud-Mammeri où se tiendra cette manifestation jusqu’au 5 mars prochain. Invité par l’association culturelle Si Muh u M’hend en collaboration avec l’Association pour l’art contemporain et arts sans frontière, ce troisième salon connaît la participation d’une vingtaine de wilayas du pays. Au programme de ces journées, dédiées aux deux artistes-peintres Kamel Nezzar décédé en 2003 et Omar Zermane qui nous a quittés en 2008, plusieurs festivités. Outre l’exposition permanente de tableaux réalisés par les participants, les organisateurs prévoient également des conférences sur le thème de l’art plastique. Le salon, qui en est donc à sa troisième édition comme il a été présenté par ses initiateurs, a toujours visé à présenter le travail des artistes, ceux principalement issus des écoles des beaux-arts ainsi que les professionnels et les amateurs d’arts. Il veut ainsi servir de tremplin aux jeunes talents et leur ouvre ainsi une fenêtre sur un avenir radieux. Ayant su remplir sa mission et la vocation qu’il s’est fixé, le salon ne cesse d’attirer de plus en plus l’attention des plasticiens des différents coins du pays. Pour cette troisième édition pour laquelle sont attendus une soixantaine de participants, une vingtaine de wilayas y sont représentés telles Skikda, M’sila, Boumerdès, Tlemcen, Oum El Bouagui, Constantine, Bouira… L’association culturelle Si Muh u M’hend et ses collaborateurs espèrent être, cette fois encore, à la hauteur et donner, pourquoi pas, une autre dimension à ce salon. Tous les participants que nous avons questionné hier affirment, en tous cas, qu’ils ont été enchantés par l’accueil qui leur a été réservé et des conditions dans lesquelles sont exposés leurs produits. Des produits, en fait, qui sont de haute gamme et qui méritent bien d’être appréciés. Les différents tableaux sont en effet d’une finesse exemplaire.

M. O. B.

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