Les résultats du concours de recrutement des agents d’administration communale, épreuves écrites qui se sont déroulées le 28 octobre dernier à l’INSFP de Tizi Ouzou, ne sont pas du goût de certains candidats d’Amizour qui ont vite réagi par un recours adressé aux autorités concernées, entre autres le P/APC de leur municipalité.
En tout, huit des candidats recalés ont signé ce recours, car, disent-ils, non convaincus, d’abord, par les notes et moyennes attribuées “qui ne reflètent aucunement les efforts fournis”, ensuite par la procédure d’organisation de ce concours au niveau de leur APC qu’ils accusent de “partiale” durant les préparations de ce concours.
A cet effet, les signataires de la requête ont retenu les griefs suivants : opacité et non-respect de la réglementation relative à l’affichage, discrimination dans le transport des candidats retenus à ce concours et délais d’affichages des résultats, tout en déclarant qu’ils useront de tous les moyens que leur confère la loi pour se faire entendre.
Le premier responsable de l’APC d’Amizour, dans une réponse adressée aux candidats auteurs du recours, a rejeté en bloc les accusations et la responsabilité sur les notes obtenues qui, dit-il “sont des prérogatives exclusives de l’institut organisateur du concours”.
Quant au transport mis à la disposition pour une partie des candidats, l’APC se défend d’avoir assuré le déplacement aux “agents exerçant dans le cadre de l’emploi de jeunes et de l’IAIG, dans le cadre social”. Notons que 35 candidats de cette commune ont participé au concours des épreuves écrites, et seuls cinq d’entre eux ont été invités à l’épreuve orale, selon les auteurs de la requête.
Nadir Touati